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NOUS SOMMES
ARTISTES_;/
NOUS FAÇONNONS L’ART*/^
perte de signal est un centre d’accès aux réseaux des arts numériques, ici et à l’international. Il cumule le savoir, le savoir-faire de ses administrateurs, de ses membres et de ses employés, ainsi que les outils techniques et logistiques de production, de diffusion, de médiation et de gestion afin de soutenir une appropriation artistique et libre des technologies. Il est un point de jonction au sein de multiples réseaux artistiques, culturels, communautaires et académiques.
Le centre d’artistes impulse la recherche, la création et le rayonnement des artistes indépendants qui œuvrent en arts numériques ainsi que les démarches artistiques liées à la technologie. De la performance audio à la projection vidéo, en passant par l’installation mécanique_robotique, le logiciel de création et l’intervention publique, le travail des membres du Centre se décline à travers différents supports et explore une variété d’approches plastiques, techniques et formelles afin d’éployer un autre imaginaire du numérique.
Les axes d’intervention de perte de signal s’orientent vers :
- le soutien à la recherche_création et à l’expérimentation artistique ;
- le rayonnement du travail de ses membres sur la scène nationale et internationale ;
- l’élaboration d’une réflexion active sur les arts numériques ;
- la médiation des pratiques artistiques et numériques auprès des différents publics ;
- le déploiement des savoirs et des ressources techniques et matérielles.
Surtout, perte de signal est un lieu où se ramifient; les initiatives, les collaborations, les échanges artistiques; l’intégration des artistes et des travailleurs culturels de la diversité dans le milieu des arts numériques; la transmission d’une littératie créative du numérique au sein de la communauté dans son ensemble.
En 1997, encore sur les bancs d’école, de jeunes artistes se rassemblent et mettent en commun leurs expertises, leurs ressources et leurs compétences afin de choisir leurs propres modes d’engagement et d’actualisation au sein de la communauté professionnelle, montréalaise et par la suite internationale. Ils fondent sans manifeste, sans prétention; perte de signal. Il s’agissait avant tout de créer un lien d’appartenance, de tisser un premier réseau et de forger collectivement les outils nécessaires à la réalisation de leurs ambitions.
D’abord avec des activités de promotion et de distribution d’œuvres vidéographiques, le Centre d’artistes décrochait ses premières sélections en festival européen dès 1998, pour devenir rapidement un incontournable des festivals d’arts vidéo et de films expérimentaux canadiens et européens. L’émergence d’une nouvelle vidéographie indépendante et montréalaise naît.
En 2001, perte de signal devient officiellement une OBNL afin d’intensifier ses activités de distribution, mais il conserve néanmoins un esprit de collégialité en ce qui a trait à son fonctionnement. Après avoir fait circuler les œuvres vidéo de ses membres, et artistes indépendants, dans plus d’une centaine de festivals à travers le monde, perte de signal se lance dès 2002 dans la diffusion. Avec plus d’une douzaine de projets de circulation d’expositions sur le territoire, perte de signal a initié de premières rencontres entre les publics et les arts numériques à Shawinigan, Moncton, Gatineau, Drummondville, Trois-Rivières, Rouyn-Noranda, Amos, Jonquière, Rimouski, Sudbury, St-Hyacinthe, Mont-Laurier, Québec, Toronto, Sept-Îles, St-Jérôme, Ottawa, Sherbrooke et Fredericton.
Avec le temps, la vision artistique de perte de signal s’est ancrée de façon dynamique autour des préoccupations et des intérêts des artistes_membres de la vidéo, de l’installation, de l’art sonore, de l’art électronique puis du numérique. Orienté principalement vers la recherche_création, le Centre d’artistes agit comme un écosystème incubateur d’idées et sert de laboratoire d’expérimentation pour les artistes qui explorent de façon inventive, critique ou poétique, les nouvelles technologies avec leurs publics.
Nominé en 2009 au Grand Prix du Conseil des arts de Montréal « pour son travail assidu auprès de la relève en arts médiatiques et le développement de la discipline », perte de signal devient un acteur incontournable des arts numériques sur la scène locale et internationale.
En 2013, perte de signal lance l’initiative SONDES, qui pose les balises afin de soutenir une transversalité du numérique dans la francophonie Nord-Sud. Avec des projets de création collective entre artistes montréalais et artistes locaux à Tunis (2013, 2016), Dakar (2014, 2016), Casablanca (2014) et Port-au-Prince (2015), et les résidences pour la francophonie au rustines_lab à Montréal, le Centre impulse une nouvelle culture technologique, à l’instar du Centre tunisien El Fabrika et du VX Lab sénégalais fondé localement après le séjour des artistes montréalais.
En 2015, face à l’évolution des pratiques artistiques, des technologies et des publics, le Centre inaugure un nouvel espace_vitrine modulable adapté à la création numérique au sein du pôle de création et de diffusion Pied carré. Ce rustines_lab situé dans le quartier Mile-End à Montréal, devient un atelier ouvert, un lieu d’expérimentation et de rencontres. De cet espace laboratoire, perte de signal met en lumière les réalisations audacieuses et inédites des artistes montréalais et internationaux.
Fondé par un groupe de jeunes vidéastes en 1997, perte de signal a dès ses débuts œuvré à la mise en commun des expertises et des ressources. Le collectif devient rapidement un incontournable dans les festivals d’arts vidéo et des films expérimentaux canadiens et européens. En 2001, perte de signal se constitue en OBNL. Avec la circulation de ses expositions, le Centre a initié de premières rencontres entre les publics et les arts numériques au Québec et au Canada. Orienté principalement vers la recherche-création, le Centre agit comme un incubateur d’idées et sert de laboratoire d’expérimentation pour les artistes qui explorent de façon inventive, critique ou poétique, les nouvelles technologies. La nomination de perte de signal en 2009 au Grand Prix du Conseil des arts de Montréal « pour son travail assidu auprès de la relève en arts médiatiques et le développement de la discipline » consacre le leadership du centre comme acteur incontournable des arts numériques au Québec et à l’étranger. En 2013, le Centre lance l’initiative SONDES pour soutenir une transversalité du numérique dans la francophonie Nord-Sud. Avec des projets de création collective entre artistes montréalais et artistes à Tunis, Dakar, Casablanca et Port-au-Prince, ainsi qu’un programme de résidences pour artistes étrangers à Montréal, le Centre se positionne à l’avant-garde d’une réflexion ancrée dans la diversité et l’ouverture. Deux des artistes étrangers participants sont aujourd’hui établis au Québec dans la communauté du numérique. En 2015, face à l’évolution des pratiques artistiques, des technologies et des publics, le Centre inaugure un nouvel espace-vitrine modulable: le rustines_lab.
En 2017 est fondé le festival KidZlab, dédié au jeune public invité à fabriquer un nouvel imaginaire numérique, en collaborant avec des artistes d’ici et d’ailleurs, notamment wallons via notre partenariat avec le KIKK festival de Namur. Dans le contexte pandémique, perte de signal a su adapter ses activités et sa programmation 2020-2022 en mobilisant son expertise et en initiant des projets novateurs dans le domaine de la production et de la diffusion en ligne. Le groupe de recherche compo/site a développé une plateforme de performance audiovisuelle pilotée par une interface conviviale, permettant aux artistes de collaborer et de performer à distance.
En 2022, le départ de son directeur propulsa une réflexion sur le Centre, renforçant son engagement envers la diversité, la relève, le décloisonnement des pratiques et la volonté de tisser des liens durables avec d’autres organisations oeuvrant en arts numériques dont Molior et la SAT. Au cours de ses 25 années d’existence, le centre a joué un rôle crucial dans la carrière de nombreux artistes en contribuant à leur rayonnement local et international.
Au-delà de ses vingt ans, avec de nouvelles générations d’artistes, ses membres ont toujours la volonté de réinscrire collectivement les termes de leur engagement dans leur communauté. Cela lui assurera sa pérennité et surtout sa pertinence pour les années à venir…
- Anoush Moazzeni, Directrice administrative
- Céline Therrien, Comptable Horizon INC, Technicienne comptable | Contractuelle
- Stephanie Provost, Chargée de projet “KidZlab”
- An-Laurence Higgins, Assistante de projet “KidZlab”
- Josée Brouillard, Chargée de production et du service aux membres
- Firas Nassri, Chargé des communications
- Erin Gee, présidente
- Navid Navab, vice-président(e)
- Pia Baltazar, trésorière
- Claudette Lemay, secrétaire
- Gabrielle Harnois-Blouin, administrateur(e)
- Emmanuelle Forgues, administrateur(e)
Comité artistique – stratégique 2024 :
- Sofian Audry
- Pia Baltazar
- Rosalie Dumont Gagné
- Erin Gee
- Patrick Harrop
- Claudette Lemay
- Anoush Moazzeni
- Camille Montuelle
- Danny Perreault
- Florence-Delphine Roux
Comité des resources humaines :
- Navid Navab
- Gabrielle Harnois-Blouin
- Jason Arsenault
- Sofian Audry
- Nicolas Bernier
- Myriam Bessette
- Claudette Lemay
- Nelly-Ève Rajotte
- Jonathan Villeneuve
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perte de signal remercie le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des arts de Montréal, la ville de Montréal, le Ministère de la culture et des communications, le Ministère des relations internationales et de la francophonie et le Conseil des arts du Canada.